Niccolò Paganini recoit très jeune ses premières lecons de musique et est initité à la mandoline par son père  Antonio qui travaille comme docker. Le jeune  musicien se revèle trés doué et d'un talent exceptionnel notamment lorsqu'il joue du violon. Sa technique de memorisation est remarquable et lui confere une capacité extraordinaire. D'apprentissage autodidacte, le jeune Niccolò développe une technique qui lui permet d'apprendre la virtuosité musicale tout seul, et pour cause il arrive à impressionner les professeurs de musique qui voient en lui un musicien doué d'un grand talent... Beaucoup de professeurs et en particulier Giovanni Servetto et Giacomo Costa se sentent dépassés par les aptitudes prodigieuses de ce jeune musicien italien flamboyant qui dévoile tout une palette de facultés  hautement remarquables. Il possède en effet une ouie extremement fine, une très précieuse sensibilité musicale qui lui permettent de juger pleinement la musique , de s'inspirer de son entière force, une très grande dextérité qui lui donne la possibilité unique de prolonger la virtuosité musicale et de provoquer des moments d'euphorie et de puissance. La musique lui parle, et des l'age de 12 ans il donne son premier concert au théatre San Agostino, son talent hors norme est  grandement remarqué et lui permet d'entreprendre une première tournée en Italie notamment en toscane et en lombardie à l'age de 15 ans. D'une grande sensibilité et d'une parfaite harmonie, tout son etre appele à la pratique d'un instrument et notamment sa morphologie avec son corps maigre et elastique qui lui offre une dextérité unique pour faire vibrer le violon d'une émotion toute particulière ce qui fera sa renommée et son admiration mais lui vaudra également d'etre la cible de virulentes critiques.  Il aurait selon la légende vendu son ame au diable en échange d'une virtuosité musicale prodigieuse ! 

Dans sa jeunesse Paganini n'est pas seulement réputé pour avoir des dons exceptionnels, il est également connu pour sa vie mouvementée entre dépendance à l'alcool ou au jeu par exemple...  Mais Ce virtuose connait rapidement la célebrité en faisant la démonstration de ses capacités prodigieuses lors de tournées en Europe. Suivant les évenements historiques de l'année 1797 et donc du blocus organisé à Genes par les troupes anglaises et sur terre par l'arrivée des troupes francaises... En effet la percée fulgurante de Napoléon Bonaparte a pour conséquence directe l'abdication du dernier dodge de la république de Genes, Giacomo Maria Brignole ( 1724-1801). Le magicien de la musique tente donc sa chance dans des villes italiennes en se servant une fois encore de son génie incroyable qui lui permet de captiver musiciens et foules de la plus belle manière alternant entre euphorie et romantisme, tel la virtosité de son pizzicato. L'année 1801 marque l'installation à l'age de 18 ans du virtuose à Lucques en Toscane, ville d'art qui a notamment vu l'émérgeance de Francesco Manfredini ( 1684- 1762) ou encore du célèbre Luigi Boccherini ( 1743-1805). Aidé de ses formidables dons musicaux il postule et deviens le 22 janvier 1805 le premier violon de la ville de Lucques, jusqu'au jour ou la princesse Elisa Bonaparte ( 1777-1820) soeur de Napoléon, décide de lui retirer cette nomination pour lui octroyer d'autre fonctions comme directeur de l'opéra notamment. Si il y a bien une oeuvre d'anthologie et légendaire qui exprime tout le talent prodigieux du violoniste originaire de Genes , ce sont les 24 caprices, les capriccio dont l'ultime paroxysme est atteint lors de l'interprétation du Capriccio n 24. La composition date de l'année 1805 et la publication de 1819. Il sagit en réalité d'une démonstration exceptionnelle du talent de Paganini et notamment de la technique du Pizzicato, qui consiste à pincer les cordes de l'instrument au lieu d'utiliser l'archet. En 1810 le génois souhaite parcourir l'italie pour la faire vibrer de par la puissance de son violon sublime Il Cannone, mais cette fois ci en étant indépendant ce qui va lui permettre de peaufiner encore d'avantage son légendaire jeu.

Le maestro continue d'enchainer les succès, il fait également des rencontres déterminantes notamment avec le compositeur Ludwig Spohr (1784-1859) que l'on considérait à l'époque comme l'égal de Mozart ou de Beethoven , il rencontre également le célèbre Gioachino Rossini (1792-1868) qui se montre très élogieux, ce compositeur connu pour ses opéras comme la Pie Voleuse ou de Guillaume Tell et sa célèbre ouverture qui ont permis de redefinir le style avec brio et maestria. D'ailleurs mes chers amis , il faut savoir que d'après la légende  Rossini aurait pleuré quand il entendit pour la première fois la virtuosité diabolique de Niccolo Paganini ! En 1820 ses célèbres caprices sont publiés par son éditeur synonyme pour le violoniste virtuose de gloire eternelle... Durant ces années la notoriété de Paganini a considérablement augmenté et en 1825 lors de sa nouvelle tournée en Italie , il fait un veritable triomphe en réussissant à capturer l'essence meme du romantisme et de la haute flamboyance. Durant son passage à Rome la ville eternelle il est fait chevalier de l'éperon d'or le 5 avril 1827 et recoit cette prestigieuse décoration des mains du Pape Léon XII. L'année 1829 est pour Paganini  l'occasion de partir en tournée en Allemagne et en Pologne exprimer une fois encore toute le démesure de son talent, il est d'ailleurs intronisé par le Kapellmeister du roi de Prusse un compositeur du nom de Gaspare Spontini ( 1774-1851) et se rend également en Pologne durant le couronnement de Nicolas 1er roi de Pologne  le 24 mai 1829 pour y donner des concerts avec une parfaite maestria dont il a le secret... Et durant ce moment grandiose il joue sans le savoir encore devant le célèbre pianiste Frederic Chopin (1810-1849) agé de 19 ans qui défini le talent de Paganini comme un " prodige hors-nature" voila une nouvelle fois mes chers lecteurs la preuve d'une capacité musicale totalement extraordinaire.